Les
différences entre et IGP et AOC doivent être connues au préalable par les amateurs des produits locaux français et qui se trouvent dans la difficulté de reconnaître leurs références et leurs hiérarchisations. Les AOC et IGP sont des mentions obligatoires été instaurées depuis plus d’un demi-siècle pour authentifier la qualité et la provenance des produits locaux en Europe. Les cahiers des charges respectives sont élaborés méticuleusement par l’INAO (Institut National des Appellation d’Origine) et sont régis par le Règlement de l’UE relatif aux systèmes de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées alimentaires. Ces types de système avaient été adoptés par d'autres pays producteurs historiques (l'Italie, l'Espagne et le Portugal). Pour cela, faut-il déjà comprendre les différences entre IGP et AOC.
Comment obtenir une IGP et une AOC ?
Un porteur de projet, pour être légalement reconnu comme tel, doit obtenir l'AOC. Pour ce faire, il doit prouver la provenance d’une zone géographique précise, de disposer d’un cahier de charges bien détaillé, de posséder une notoriété, et de faire une demande d'agrément de reconnaissance en AOC via l’INAO. L’IGP est un signe d’authentification de la qualité et de l’origine européenne. Cela s’acquiert après 2 sollicitations devant une instance nationale et devant une instance européenne. La première instance délivre un cahier des charges homologué et transmis auprès de la CE. À cet effet, ledit cahier doit inclure la dénomination et la description du produit, la délimitation de la zone géographique, les pièces justificatives de l’authenticité de l’origine du produit. Idem pour la description de la méthode d’obtention, des justificatifs du lieu avec la zone géographique, les références relatives à l’organe de contrôle, les éléments constitutifs de l’étiquette, et les exigences nationales. La seconde enregistre l’IGP.
Les caractéristiques des produits IGP et ceux AOC
Les produits IGP français sont regroupés en produits agricoles et denrées alimentaires originaires d’une zone géographique précise et certifiés par la réglementation européenne. Les produits végétaux (les légumes, les plantes potagères, les céréales, les herbes, les fruits, les liqueurs, les alcools et les vins), les produits animaux (la viande bovine, la viande porcine, la viande ovine, les volailles, les œufs, les fruits de mer, les poissons, les produits laitiers et le miel), et les produits transformés en font partie. À l’instar, les volailles d’Alsace, les œufs de Loué, le bœuf de Bazas, l’agneau du Périgord, le porc de Normandie, l’anchois de Collioure, les huîtres Marennes-Oléron, le gruyère, les fraises de Nîmes, le haricot Tarbais, le riz de Camargue, le cidre Breton, le vin du Sud-Ouest, la moutarde de Bourgogne, … Par conséquent, les catégories de produits (viticoles, laitiers, agroalimentaires, …) français non listés parmi IGP sont classés parmi l’AOC.
Quelles différences entre IGP et AOC ?
En général, les
différences entre IGP et AOC se trouvent en termes de qualité et de la provenance du produit. Toutefois, l’Indication Géographique Protégée désigne un label européen créé en l’année 1992. Cette mention sera inscrite sur l’étiquette du produit, les cépages utilisés, accompagnée de son appellation, le lieu de la provenance et la méthode de récolte et d’élevage, le vieillissement, … L’IGP indique les produits agricoles et denrées alimentaires caractérisés par le lieu géographique précis de leur fabrication. En revanche, l’AOC est un label français certifiant la qualité des produits alimentaires, tout en protégeant le savoir-faire contre d’éventuelles imitations. Celui-ci désigne toutes les étapes de production réalisées dans une même zone géographique précise. Bref, les produits bénéficiant du label IGP sont une garantie de leurs qualités liées à leurs provenances, alors que ceux AOC sont une garantie contre la contrefaçon.